Preview : Resident Evil Village

2 novembre 2022

Resident Evil Village (version Gold Edition)

Formats : Microsoft, Sony et Steam Tarif : 50,00 euros environ

Version éprouvée : Série S Conditions du test : Joué avec Barre de son Sonos et Casque Steelseries Sortie : 28 octobre 2022

Bien que j'ai abandonné la sage Resident Evil depuis un le sixième opus, Capcom m'avait dégoûté au fil des années en s'orientant vers de la facilité en copiant les titres cultes comme Gear of War ou bien plagiant ces propres volets avec une qualité médiocre avec le RE 6 en voulant proposer plusieurs styles de gameplay. Certes, Resident Evil 7 a marqué la saga en engendrant une immersion plus pesante et en retrouvant les premières bases du survival horror. Il est vrai que ce soft est souvent vendu en promotions et a démontré la maitrise de l'éditeur Capcom avec son moteur graphique RE Engine.

En ce mois d'octobre, plusieurs hits en puissance sont sortis comme Bayonetta 3 ou bien le dernier Call of, le concepteur nippon avait déjà reçu un brillant accueil pour ce huitième volet, car il reprenait les bases de RE 7 en améliorant le gameplay, mais aussi en voulant donner une histoire unique, en gardant le héros de l'opus précédent Ethan Winters. Ici, nous sommes loin des baroudeurs comme Jill Valentine ou bien Chris Redfield.

Rendez-moi ma fille !

Le jeu se déroule quelques années après les événements de Resident Evil 7. Ethan Winters a retrouvé sa femme Mia et mène avec elle et leur fille Rose âgée de six mois une existence paisible. Cependant tout bascule pour la famille lorsque l'agent Chris Redfield et ses hommes font irruption dans la maison, assassinent Mia et enlèvent Rose ainsi qu'Ethan évanoui vers une destination inconnu.

Quand Ethan reprends conscience, il se retrouve dans un bourg délabré en Europe abritant une population en grande partie transformée en monstres. La famille d'aristocrates des environs, les Dimitrescu, règne sans partage sur les alentours et semble déceler bien des réponses aux maux du village et d'Ethan. Le jeu présente une antagoniste du nom de Lady Dimitrescu, inspirée notamment d'Élisabeth Báthory. Pour ceux qui ne connaissent pas ce personnage historique (surnommée la Comtesse Dracula), elle a été considérée comme une femme sans pitié utilisant le sang de jeunes filles et autres cruautés dans l'ancienne Hongrie.

Ce personnage a été maintes fois parodié depuis la sortie de Resident Evil Village. Elle aura marqué ce volet par sa prestance ainsi qu'une excellente VF participe à l'immersion du jeu. Les scènes cinématique mettant en scène, ce protagoniste impose, ainsi que les poursuites et le combat face à elle, prouve de belles qualités graphiques, mais également un jeu d'acteur sublime. Cela faisait depuis longtemps que ce n'était pas attaché avec un tel personnage.

La fête au village

Au cours de votre périple pour retrouver votre fille, vous parlementez avec différents villageois qui connaîtront malheureusement une fin bien funeste. Pourtant, vous rencontrez "Le Duc" un drôle de marchand, un type énorme sortant d'un épisode de Ken le survivant, cependant avec un peu plus de classe. Normal pour ce commerçant qui doit fréquenter la haute société. Il vous fournira moyennant quelques volailles et autres pièces de monnaie pour amélioration pour vos armes, mais aussi quelques fournitures pour vous soigner.

Afin de prolonger le plaisir de l'aventure, vous avez désormais la possibilité de changer la vue, permettant d'avoir moins le sentiment de trouille lors des premières parties. RE 8 a quelques moments de surprise bien sympathique et ce système permet d'être au cœur de l'action. Surtout que l'ambiance se rapproche beaucoup des films de la Hammer. En effet, on remarque une belle similitude avec les films d'Universal où les monstres comme Frankenstein ou bien la saga de Dracula joué par Christopher Lee prennent toute son ampleur.

Avec RE 8, la direction artistique s'oriente clairement vers les films d'horreur des années 50-60 comme l'étrange créature du lac noir(1954). Les ennemis sont visiblement plus mobiles que les premiers zombies et vous avez la possibilité de vous protéger, atout mis en valeur dans le septième volet. De plus, abattre des vampires représente quelque chose de bien jouissif.

Prendre son temps...

L'aventure de Resident Evil Village se déroule avec beaucoup de joie et de sentiments de bonheur. Ce huitième opus me promet encore quelques moments de bravoure, et je commence à deviner les prochains objectifs. En plus, on appréciera à se perdre dans cet univers et la recherche de munitions sera primordiale, ainsi que les précieuses informations du Duc.

Cette version comporte un Dlc mettant en scène, la "petite Rose", ceci constituera sans doute la cerise sur le gâteau.

Avec déjà 5 heures de jeu, le jeu se dévore et quel dommage de ne pas être en congés pour vraiment en profiter surtout qu'on ne sent pas le temps passé. Par ailleurs, il donne envie de se plonger du voyage chez les Baker. Bref, un bon démarrage et j'espère vraiment y jouer à ma prochain week-end normal. Capcom a su désormais me convaincre avec cette fameuse "fête au village".