EPAULE TATTOO, RIEN N'EST PLUS TABOU
Epaule tattoo, rien n’est plus tabou
Si Epaule tattoo ne vous rappelle rien, il s’agit d’un des titres majeurs de la carrière du chanteur Etienne Daho où ce dernier a joué avec les mots, mais a également mis en relation une étrange coutume qu’est le tatouage. Cette marque indélébile était bien souvent réservée aux mauvais garçons (personnes étant prisonniers pendant une période de leur existence). Ce dessin ne se cache plus et entre dans notre vie actuelle, sans trop choquer notre entourage. Il est vrai que nous voyons des émissions relatant les exploits de tatoueurs comme Tatu baby et autres consorts. Alors pourquoi ne pas franchir le pas au risque de le regretter des années plus tard.
Vous avez envie d’une ancre de marin comme Popeye, le Salor Man ou le nom de chère moitié, le tatouage doit être un acte bien réfléchi. Je vous invite à consulter cette première partie, consacrée à une exposition qui se déroule dans la capitale. Petite définition
Un tatouage est un dessin habituellement décoratif ou symbolique réalisé en insérant de l'encre dans la peau. Traditionnellement, il est effectué avec de l'encre de Chine ou des encres à base de charbon ou de suif, et plus récemment avec des encres contenant des pigments industriels. Les encres de tatouages existent dans de nombreuses teintes différentes et permettent de réaliser le motif de son choix. Il existe même une encre transparente qui ne réagit qu'à la lumière noire : ce type de tatouage est appelé tatouage « UV » ou « Blacklight ». Le tatouage est indélébile, et est considéré comme un type de modification corporelle permanent.
La technique du tatouage consiste à introduire l'encre dans la peau à l'aide d'un objet pointu ou d'aiguilles. La plaie provoquée par le piquage cicatrise, et laisse apparaître le dessin par transparence de la peau. L'encre y est déposée dans un espace assez précis à la limite entre le derme et l'épiderme. La profondeur de la piqûre varie de 1 à 4 mm en fonction des types de peau et des parties du corps, les zones les plus épaisses se situant dans le dos, les coudes et les genoux.
Le tatouage est pratiqué depuis plusieurs milliers d'années dans de nombreuses régions du monde. Il peut être réalisé pour des raisons symboliques, religieuses, thérapeutiques mais aussi esthétiques. Dans plusieurs civilisations, il est même considéré comme un rite de passage à cause de la douleur endurée lors de la réalisation du motif.
Un manga en relation avec le tatouage.
Il existe un manga, classé policier, doté d’une ambiance sombre et cruelle, il s’agit de Crying Freeman dont l’adaptation en long métrage a été réalisé par Christopher Gans. Le héros est un tueur qui agit pour le compte d’un clan ancestral, l’homme est tatoué sur tout le corps. Si vous lisez un jour cet ouvrage, vous remarquerez la qualité du dessin mettant en scène tous les protagonistes tatoués ou non.
Référence : http://xn--ditions-kabuto-9jb.com/ Le dessin mis en valeur
Jusqu’en octobre 2015, l’exposition « tatoueurs, tatoués », retrace l’histoire du tatouage des origines à nos jours, au musée du Quai-Branly à Paris.
Associée autrefois aux marginaux et aux malfrats, cette marque corporelle acquiert enfin ses lettres de noblesse. Devenu un vrai phénomène de société, il s’affiche sur les stars ou les anonymes et a envahi tous les secteurs : mode, beauté, publicité…décryptage d’un art aux multiples facettes.
Cette exposition une première mondiale, est-elle une réponse à la banalisation du grand public depuis quelques années ?
« Non », répond Julien co-commissaire et fondateur avec Anne de la revue Hey ! Modern Art & Pop Culture, qui a toujours fait la part belle au tatouage. « c’est une idée assez ancienne du Quai-Branly, qui nous a sollicités pour rendre accessible au plus grand nombre un sujet spécialisé, sans en perdre le côté pointu. » Traversant les âges (le tatouage existait bien avant l’Antiquité) et les cultures (aucune civilisation n’y a échappé), l’expo rassemble 300 œuvres dont de nombreuses raretés : tableaux de maîtres, photos, peaux, objets précolombiens, documents de criminologie…Articulé en cinq étapes, le parcours met en valeur les diverses facettes du tatouage à travers les siècles : porteur de messages intimes, marqueur identitaire, clou du spectacle dans les sideshows, symbole de contestations du « petit peuple » au Japon avant d’être interdit au XIX°siècle …Jusqu’à aujourd’hui, où des artistes contemporains de toutes nationalités s’approprient cette discipline avec une liberté nouvelle. ‘on voit des sujets traditionnels’ (Lion de Juda, Dragon…)changer complètement de style et d’esthétique, observe Julien.
. Avis d’un Psychiatre : X.Pommereau
Le tatouage connaît un succès important chez les adolescents depuis une dizaine d’années, surtout chez les jeunes filles. Plus d’un ado sur cinq au moins a franchi le pas. Ils sont nombreux à être dans un processus d’identification aux stars mais au-delà de ça, je crois qu’il a quelque chose de beaucoup plus profond. L’adolescent se cherche. Il travaille son image parce qu’elle véhicule qui il est.
Dédiabolisé, le tatouage est sorti de son ghetto. Des gens qui n’osaient pas franchir le pas ne sont passés à l’acte qu’une fois ce signe mieux accepté par la société. Il y a un vrai mouvement de mode qui dénature parfois, selon moi, l’essence même du tatouage.
Informations receuillis sur Wikipédia, site du Quai Branly, S.Desprey Journaliste pour F.Est Rep.
et une partie off course de votre serviteur