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LE BLOG DE TONTON KEN
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3 août 2023

Spawn - Comics

Spawn – Comics

couverture

Genre : Fantastique, proche de la DC Comics et de la Marvel

Création : Todd Mac Farlane

Avant-propos

La bande dessinée a été un élément me permettant de m’affranchir face à l’autorité parentale, au cours de mon enfance. Les magazines comme Strange, ou Titans ont permis de m’évader vers d’autres univers beaucoup plus colorés que mes précédentes œuvres littéraires comme Hamlet ou bien le malade imaginaire. En effet, j’appréciais déjà ces auteurs mondialement connus malgré mon âge, et déjà j’aimais déjà des essais et autres thèses, dédiés plus vers une éducation plus poussée.

Les mensuels des éditions Lug nous offraient un terrain inédit où tout était possible, où chaque personnage n’était pas limité par ces conditions physiques et avaient des libres choix, sans se soucier de quelconques lois, à la manière de la musique comme le Rock n’ Roll dans les années 60.

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Héros ou Monstre ?

J’ai redécouvert le monde du Comics à travers un mini-fascicule offert dans l’un de mes mensuels dédiés aux jeux vidéos. On découvrait en couverture un personnage ayant des traits similaires à Spidey (Spider-Man), mais avec l’ambiance ici n’avait pas de teintes joyeuses et donc flashy, à l’image des BD des années 70, mais le look engendrait un sentiment de crainte et de mort : Spawn était né à travers les dessins de Todd MC Farlane. Ce dernier avait participé auparavant à la nouvelle illustration de l’homme araignée.

Le personnage principal Al Simmons est un agent de la CIA, qui a de brillants habilités dans ses missions et dont ces dernières s’orientent plus vers du terroriste de masse que pour de la justice pour son pays. Les lieux où se déroulent ses actions sont des terrains particulièrement dangereux, souvent situés en zone de terre ; en quelque sorte Al Simmons est tout bonnement une machine à tuer, à des traits similaires à un Terminator, limite sans âme.

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Néanmoins, l’homme a une vie bien rangée avec son épouse Wanda ; à qui il voue un amour infini, et malgré une relation tendue. Au fil du temps, l’agent désire se ranger et souhaite vivre en harmonie avec son couple, voulant couper les ponts avec son employeur. Au cours de sa dernière mission, Al trouve la mort suite à la trahison de Chapel, compagnon d’arme.

L’homme est envoyé en enfers, où il est la marionnette du maitre Malébolgia. Ce monstre cherchait en Al Simmons, un futur leader pour son invasion sur la terre et abattre les cieux et il transforme notre militaire en Hell Spawn, soldat d’élite, doté de pouvoirs incroyables, dotés de chaines et quasi insensibles à l’arsenal humain. Notre Rambo prête allégeance en contrepartie de revoir sa dulcinée Wanda.

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Belle découverte

Lorsque l’auteur Todd désire s'affranchir de Marvel et D.C., il crée son propre label et lance sa propre série en 1992 en se démarquant des super-héros classiques. La bande plonge allègrement dans le fantastique et insiste sur l'aspect maléfique, les forces du mal, l'enfer et la démonologie ; le récit adopte une noirceur désespérée où le héros est un véritable anti-héros malheureux et souffrant qui peut rappeler un peu Daredevil ou le Surfer d'Argent, mais le traitement , teinté d'un humour sarcastique, est totalement différent. Malgré cette noirceur assumée, cet aspect très sombre et glauque, et une violence constante et souvent excessive, la bande séduit un large public et remue les tripes. Quand j'ai découvert ce personnage dont j'ai lu 6 mini-albums de chez Delcourt, j'ai au départ été un peu surpris par ce ton féroce, par l'outrance du dessin et des couleurs révolutionnant le monde des comic books, car l'un des atouts de ce comics, c'est non seulement son style iconoclaste qui tord le cou au concept bien lisse du super-héros traditionnel, mais aussi et surtout son dessin somptueux, travaillé, fouillé, dynamique et servi par des plans souvent agressifs. C'est ce que j'ai le plus apprécié.

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Repose en paix ?!

Spawn raconte l’histoire de notre brave Al Simmons qui cherche plus le pardon de ses fautes et cherche à prouver qu’il existe encore de l’humanité derrière ce costume. Je vous invite à découvrir si possible les « OAV » sortis à l’époque sur Canal Jimmy, où la patte graphique surprenait et respectait l’œuvre originale.

Le long métrage a été un cuisant échec auprès des critiques, pourtant l’ambiance donne envie de donner de la sympathie à cet univers glauque. Même le Violator avec son effet comique apporte de la profondeur à cet antagoniste. On aurait bien voulu une suite.

Lorsqu’on remarque le succès de Castelvania réalisé par Netflix, il serait tout à fait possible de revoir Spawn avec les mêmes studios, surtout que la licence Mac Farlane était à une époque symbole de succès markéting.

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Sources : Wiképédia & Bdthèque

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  • Ancien journaliste du site feu Jeux Vidéo.fr - Réalisateur des Oldies test. Joueur ayant connu de nombreuses machines, appréciant les salles d'arcade. Le jeu vidéo est un loisir, sachez en profiter.;
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