[Critique] Assassin Creed Mirage, test ?

23 octobre 2023

[Critique] Assassin Creed Mirage, test ?

Assassin Creed – Mirage

Genre : Action/Aventure Date de sortie : 05 Octobre 2023

Editeur : Ubi Soft Support testé : Xbox Série X Durée de jeu au moment de l’écrit : Plus de 20 heures

Un bref retour de mon expérience sur ce nouveau jeu du studio français qui a pour but de redorer le blason à cette saga ; qui malgré des épisodes de qualités avaient perdus sa propre identité au départ. De ce fait, l’aspect enquête avait plus ou moins disparu au profit d’un jeu d’action orienté vers un côté bien bourrin avec le volet Assassin's Creed Valhalla.

Un prix intéressant

Le premier point positif du jeu reste un tarif très compétitif, vendu pour moins de 60 euros. Le titre propose une aventure dans le moyen-âge dans les pays d’Orient, et en particulier dans la ville de Bagdad. Il s’agit d’un univers proche du volet Origins dont j’ai été agréablement conquis à son époque.

A l’heure où les softs sont vendus à près de 80 euros, cette suite se place comme une belle surprise, malgré une féroce concurrence. De plus, Ubi Soft commence à réaliser enfin des jeux de qualité et malgré quelques reports comme l’arlésienne Beyond Good and Evil 2, cité à titre d’exemple.

Même si vous avez la possibilité d’acheter des contenus sous format de Dlcs auprès de l’éditeur, l’aventure permet d’obtenir quelques habits bien sympathiques pour Basim, héros de ce volet, procurant des habiletés complémentaires.

L’aventure décousue et alors ?

Vous êtes une nouvelle fois confronté face à l’Ordre et notre voleur aura pour mission de découvrir tous ces événements tragiques survenus dans la ville de Bagdad ; et on peut remarquer un brillant travail sur l’environnement. De plus, je vous invite à sortir de ce cercle pour retrouver quelques décors lumineux avec les flamands roses.

Dommage que le scénario manque d’accroche, et qu’il est plus agréable de se promener et de voler les passants et faire quelques missions annexes. A ce propos, si on compare face à Origins, j’ai ressenti cruellement un manque de passion dans l’écriture (surtout si vous aviez la quête de la poupée pour la fillette sur AC Origins).

Le titre se place plus comme un « grand DLC » pour AC Vahalla comme c’était prévu au départ. Néanmoins, le jeu garde cette atmosphère si particulière au tout premier volet, en reprenant un système basique, mais efficace.

Gadget et Cie

Basim doit se déplacer avec discrétion et le fait de combattre plusieurs ennemis est suicidaire. Heureusement que vous avez le choix de payer des mercenaires pour faire la base besogne afin de rentrer dans un lieu ; sans oublier l’achat de pièces d’érudit pour découvrir les emplacements des coffres.

Avec le contenu de ces malles, il sera possible d’acheter à différents marchands des augmentations pour vos armes ou bien craquer pour des nouveaux outils auprès d’un bureau de « Ceux qu’on ne voit pas ». Des points de compétences permettent également d’être plus discret, d’avoir un aigle avec une vision plus sensible pour repérer les failles et autres ennemis, etc.

En outre, certains costumes demanderont de récupérer des éclats, ou bien de sauver un père séquestré par une horde de voleurs et dont ce dernier aura un dénouement rempli d’émotions. A savoir que je vous recommande vivement de jouer en version originale.

VF à revoir !

Une faiblesse impardonnable de la part du studio où l’émotion des protagonistes manque de passion et d’émotions, malgré un travail très correct de la part du studio. Basin n’a pas autant de prestance qu’un Altaïr ou Bayek.

De plus, des personnages comme Dervis a le regard vide lors des échanges avec notre héros, et cela constitue un problème mineur, mais qui nous blesse dans cette expérience, car il aurait fallu plus de temps afin d’avoir un jeu au top pour les voix.

Les autres habitants communiquent de belle manière dans cette ville, afin d’immerger le joueur dans ces multiples lieux. Mention spéciale pour l’une des missions où vous devez aider une veuve dont son mari a disparu. La voix féminin donnait des sentiments à cette quête, Basin se devait de sauver « la Veuve et l’Orphelin ».

Un test possible ?

Avec plus d’un vingtaine d’heures de jeu, j’ai vraiment apprécié ce titre, car il y a un peu de magie en quelque sorte, sans pour autant dépasser ces ainés. Il demeure un bon jeu pour l’instant et les moyens d’aborder nos cibles donnent du punch à ce titre. A noter que beaucoup de décors se ressemble au sein de la ville, mais l’atmosphère nous permet d’oublier ce défaut.

Endiku, votre fidèle allié se distinguera bien plus tard dans le jeu, en attribuant des points de compétences, et il est préférable de s’orienter au fil « du vent ». Les mécaniques du jeu restent simples et on remarquera toujours une IA aux fraises pour les adversaires. A croire qu’ils ne voient pas plus loin qu’une dizaine de mètres.

Dommage que je ne sois pas en congés, car une fois fini AC Mirage, j’aurai voulu retenter l’expérience de la Saga avec soit l’épisode Black Flag ou bien Origins pour le plaisir, car ce sont des jeux vraiment finis et avec cette mouture « Mirage », trop imperfections cassent le rêve. Et pourtant, Assassin Creed reste un bon jeu, assez contradictoire !