Critique Cinéma : Halloween Ends

Halloween Ends

Avant-propos

 En ce jour de la Toussaint, il ne faut pas oublier que ce jour est considéré comme une fête religieuse et bien souvent cela permet de se retrouver en famille pour embellir les tombes. Certes, cela peut paraître comme du gaspillage du temps et d'argent ; cependant il est bon se retrouver et même si ce n'est pas forcément pour prier (croyant ou non), on doit se souvenir de nos proches qui nous ont donnés tellement de joie. 

Fin d'une trilogie 

Ce troisième opus était annoncé comme une fin épique à la saga et devait conclure en quelque sorte à une véritable fin au 1er volet de John Carpenter. Paroi osé du réalisateur John Godon Green qui avait pour but de redonner un nouveau souffle à la saga, sans pour autant tomber dans le système du profit immédiat. Halloween reste une mythologie et a su apporter de l'angoisse, de la peur,...des sentiments incroyables au cours de nos jeunes années. Pourtant au fil du temps, le spectateur a assisté à une décrépitude de la série. 

Seul, le réalisateur Rob Zombie avait donné un tournant sur le personnage Michael Myers en proposant d'examiner son passé sur son enfance, ainsi que dans le second volet son évasion et sa décès, ainsi qu'une transmission de son art. Avec J..G. Green, le scénariste s'oriente vers une autre direction qui au premier volet était vraiment intéressante en mettant en scène Laurie Strode bien secouée de ses aventures avec le tueur et enseignant la même paranoïa  à son entourage. Halloween Kills place la silhouette à la manière d'un mal absolu, invincible, à l'image d'un Terminator ; à croire que ce second épisode se classait plus dans un "slasher" classique, avec moins de personnalité dans les acteurs. 

Vanté dans la bande-annonce, Halloween Ends avait pour mission de conclure à la fin de cette rivalité en mettant des scènes d'action et en voulant garder ce sentiment d'oppression de Myers sur la ville toute entière. Attendu par la communauté des fans, ce troisième volet est considéré comme le pire volet de la saga, malgré la présence de l'actrice Jamie Lee Curtis qui a été plus mise en valeur dans ce dernier volet, malgré quelques bizarreries dans le comportement des personnages ; la faute à des dialogues qui perdent le fan. A croire que Laurie devient une véritable guerrière, puis tombe dans la période adolescente, bref du grand n'importe quoi ; néanmoins laissons malgré tout une chance à ce film. 

Changement de cap 

Quatre ans après les événements d’Halloween Kills, Laurie vit désormais avec sa petite-fille Allyson et achève d’écrire ses mémoires. Michael Myers ne s’est pas manifesté ces derniers temps. Après avoir laissé l’ombre de Michael planer sur le cours de son existence pendant des décennies, elle a enfin décidé de s’affranchir de la peur et de la colère et de se tourner vers la vie. Mais lorsqu’un jeune homme, Corey Cunningham, est accusé d’avoir assassiné un garçon qu’il gardait, Laurie devra affronter une dernière fois les forces maléfiques qui lui échappent, dans un déferlement de violence et de terreur… 

Sans doute, le choc de ce film est que nous ne trouvons plus "The Sharpe" comme ennemi principal ; plus encore le final a été réalisé en quelques minutes et peut librement blesser le fan de la saga. En effet, le tueur entrera en jeu qu'à la fin de ces deux heures de film. Oui, c'est terriblement long alors qu'on voulait assister à un règlement de compte mythique dans la ville d'hadonfield. Corey sera le slasher et comment ce dernier est arrivé à ce stade. 

La métamorphose de ce dernier se procède au cours de la rencontre entre lui et Myers dans un endroit complètement, comme si le mal avait besoin d'une allumette pour reprendre du service. Cette passation de pouvoir  en dépit de découpes mal proportionnées apporte un héritage. Mention spéciale à la scène où Myers étrangle Corey, ici tous les sentiments d'angoisse sont parfaitement retranscrits. Que c'est dommage que l'ensemble du long métrage ne contiennent pas plus de partitions dans ce genre. 

On notera une très belle qualité d'image et une atmosphère graphique pesante du film à l'image de Dead by Deadlight pour ceux qui connaissent le titre. Certes, avoir un lieu est déjà une chose, mais le reste doit suivre surtout pour ne pas casser le mythe. 

Décousue, manque d'incohérence 

Soyons clairs, malgré le fait de donner un nouveau sens à la saga, comme ce fut le cas avec son 1er volet, J.G.Green perd les premiers fans ainsi que les passionnés pour ce genre de film. J'ai pleuré lors de la première séance, tellement qu'on remarquait des lacunes dans le script, ainsi que les changements de comportements de chaque personnages. Pourtant, quelques scènes restent bien montées à croire que ce film devait se classer comme un banal vidéo-clip copiant sur Thriller de John Landis. Que du gâchis avec cette licence. 

Il reste quelques morceaux musicaux réorchestrés qui collent à l'ambiance du film. Je pense que le réalisateur a sans doute voulu raccourcir le film, en enlevant quelques explications du point de vue de l'histoire et j'espère sincèrement une version longue corrigeant ces défauts et peut-être que Halloween Ends se présentait comme une première ébauche, manquant de temps pour devenir un film culte.

Critique Film : HALLOWEEN LA NUIT DES MASQUES (1978) - PASSION GAMING

Titre : Halloween : la nuit des masques ' Titre original : John Carpenter's Halloween Réalisateur : John Carpenter - : horreur, suspense, thriller Acteurs : Donald Pleasence, Jamie Lee Curtis, Tony Moran, Nancy Kyes, Kyle Richards, Nancy Stephens : John Carpenter, Debra Hill - : John Carpenter Je dois être bien stupide ou masochiste d'avoir vu Hallowen Kills au cours de ces derniers week-ends, ainsi que la suite de Venon.

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P.S. de retour

La licence rapportant des millions de Dollars, il est fort possible que le Boogeyman refasse son tour avec l'aide d'un autre réalisateur. Mais cela est une autre histoire.