Coup de coeur pour Dotemu

Windjammers de DotEmu, l'opposé de Konami

Avant propos

Suite au précédent article sur Konami, mon coeur de coeur saignait face à cette démarche commerciale abusive. Le studio japonais devrait prendre exemple de quelques personnes ayant un talent fou et la firme pourrait demander de l'aide aux studios indés. A croire que les géants ont désormais des pieds d'argile depuis quelques années, et c'est surtout le cas pour les grands groupes comme Konami, Sega,...

Lorsque nous voyons le travail du studio espagnol Mercury Steam qui a donné une belle leçon à Konami. Cette société est désormais l'ombre d'elle-même dommage.

Le rêve en France ?

Dotemu, anciennement orthographié DotEmu, est une société française de jeu vidéo spécialisée dans la sortie de classiques rétro sur nouvelles plateformes. Elle fait du portage informatique d'anciens jeux vidéo sous de nouveaux formats : PC/Mac, mobiles (iOS, Android, etc.) ou consoles (PS4, PS Vita, Xbox One, Nintendo Switch, etc.).

Le savoir-faire, c'est la clé du succès de Dotemu : un peu plus de dix ans d'expérience dans le domaine depuis sa création, bien avant que le "rétrogaming" revienne à la mode dans le monde du jeu vidéo. "Il y a différentes manières de remettre au goût du jour un jeu. À l'origine, on faisait plutôt de l'adaptation directe", explique Cyrille Imbert. "On prenait le jeu tel quel, on essayait d'améliorer certains aspects pour rendre le gameplay plus moderne, plus agréable. Puis on est allé vers le remake, avec notre premier remake "Wonderboy : The Dragon's Trap" en 2017. Et enfin, on s'est dit qu'on allait se lancer sur des suites : là, on travaille sur la suite de Windjammers et celle de Streets of Rage, une série bien connue de SEGA."

Le nerf de la guerre pour ressusciter un vieux jeu, c'est son code, son squelette ou ses fondations, en quelque sorte. Un élément de base qui, s'il est aujourd'hui précieusement stocké par les éditeurs (au cas où un jeu à succès pourrait avoir une seconde vie), avait une fâcheuse tendance à disparaître dans la nature dans les années 80 ou 90. C'est là que l'expérience de Dotemu dans le "retro-engineering" intervient. 

Rien ne sert de courir

Aujourd'hui, point de critique détaillée ou de preview, j'ai voulu mettre à l'honneur le travail De Dotemu. Ce studio frenchie a réussi à attirer les fans Oldies dans le bon sens ; même si les programmeurs prennent des gloires passées et modifient l'architecture de ces hits. Les développeurs ont le mérite de travailler en parfaite harmonie avec les anciennes équipes, comme c'est le cas du 1er Windjammers.  Ce dernier n'a pas été réalisé par SNK, mais la société Data East, firme nippone créatrice également de quelques flipppers en collaboration avec Sega.

Même ce second épisode reboosté de Windjammers n'aura pas des ventes aussi importantes qu'un Forza Horizon 5 ou d'un Last of us 2. Ce titre a la qualité de respecter le support original, en mettant l'aspect Oldies avec les technologies actuelles.

De l'arcade simple et efficace

Certes, le prix pourra sembler bien trop cher lors de sa sortie, comptez une vingtaine d'euros. Pourtant le titre sort sur tous les formats, par ailleurs, il y a eu depuis quelques mois une démo jouable du titre. Encore quelques jours avant d'obtenir cette belle création.

Sources images : France Inter & Dotemu

Preview : Windjammers 2 - On veut croire à ce succès - GOOD GAMING

Avant-propos Depuis quelques années, le fan Oldies remarque un profond engouement pour des versions retravaillées pour les supports actuels. Wonderboy III, l'une des icônes de la Master system a eu un coup de relooking sur la Nintendo Switch, puis bien plus tard sur les autres formats.

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