Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE BLOG DE TONTON KEN
Archives
24 septembre 2021

Critique Film : COBRA

Cobra

Cobra

Titre original : Cobra
Réalisateur : George Pan Cosmatos
Scénario : d’après le roman de Paula Gosling
Acteurs : S.Stallone, B.Nielsen, B.Thompson
Sortie : 23 mai 1986
Sources : Wikipédia & Allo ciné (images)

cobra - [Critique] Cobra 18816810

Les années 80 au cinéma, quels souvenirs gardez-vous ? L’image vous semble floue ? Souvenez-vous de la petite guerre entre les deux stars du cinéma d’action à grand spectacle, Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger, ces deux acteurs se livraient à un véritable duel interposé. Récemment, j’ai eu l’occasion de revoir une de leurs productions qui avait marqué, voire choqué dans l’Amérique puritaine.

Le début commence avec l’apparition d’un pistolet braqué sur le spectateur à la façon du film de Clint Eastwood Magnum force, et la voix de Sylvester Stallone énonce les différents délits à la minute en Amérique, du plus petit délit puis en finissant par le meurtre, le ton est immédiatement lancé. Cobra commence de manière très brute, ne laissant pas de place au départ à la réflexion, ici place à l’action ?! Ne confondez pas Cobra avec le héros de la série animée qui possède un humour bien sympathique.
cobra - [Critique] Cobra 18959210

« C’est moi le remède » (parole citée en V.O)
Un homme roule sur une moto, et d’autres scènes s’entrecoupent où on voit dans l’ombre, une brigade de personnes armées de haches priant pour un ordre nouveau, le motard débarque dans un supermarché et commence à tuer un grand nombre de clients, sans aucune raison. Les forces de police ne savent pas de quelle manière intervenir pour éviter le « pire », alors le responsable fait appel à un flic de la brigade des « zombies », le Lieutenant Marion Cobretti (dit « Cobra ») dont ce dernier a des méthodes expéditives et sauve la situation.

Pourtant dans la ville de Los Angeles, un ange de la mort plane le soir le « Night Slasher », l’écorcheur massacre la population, sans aucune distinction et aucun indice ne permet de remonter sa trace, aucun témoignage. Un mannequin Ingrid Knudsen est témoin d’un assassinat, et son rapport coïncide avec les meurtres en série. A présent, elle est la seule à identifier ce terrifiant monstre, cependant l’écorcheur tentera de la tuer à plusieurs reprises.

Cette dernière est sous la protection de Cobra, mais pour combien de temps ? Le final se déroulera dans un petit village avec pour dernier tableau, une fonderie, à la façon d’un « Terminator ». Cobra réussit sa mission mais ne laisse que derrière lui, un amas de criminels.

cobra - [Critique] Cobra 18959211

Publicité et autres dérivés

L’une des premières scènes se déroulent dans un supermarché où la caméra braque bien souvent l’image sur une boisson : le Pepsi. En outre, lorsque Cobra rentre chez lui, on remarque immédiatement le logo en proximité de son appartement. J’oublie sans doute d’autres détails publicitaires, mais sachez que c’est un plaisir de débusquer ces manœuvres. Autre plan, Ingrid se faisant agresser dans l’hôpital, le fan de Shining remarquera le clin d’œil plus ou moins voulu du réalisateur.

Hélas, oui, nous sommes bien dans un cinéma pur américain, avec son lot de clichés. Est-ce un effet de mode à cette période, les surhommes comme Stallone ou Schwarzy utilisent des moyens de transport, bien stylisés en présence de grosses cylindrées. Les acteurs suivent le mouvement en voulant copier Prince dans When doves cry ? Sans oublier la horde de brigands (façon Hell’s angel) qui montent sans doute des Harley Davidson ?

Une mention spéciale à la vieille Cadillac qui est souvent un symbole sur l’île de Cuba, les connaisseurs sauront de quel véhicule, j’évoque la magnifique carrosserie. Toujours en lien avec Cuba, au sein du film, nous trouvons une population oubliée avec son lot d’immigrants, mais aussi le long métrage montre les reclus de l’idéal américain. En effet, lors de son enquête, Cobra se rendra dans des endroits assez sordides.

Sylvester Levay joue un rôle important dans ce film, ce compositeur alimente l’ambiance avec des thèmes musicaux dynamiques. Par ailleurs, il me semble que ce dernier a eu déjà de nombreuses collaborations pour des séries télévisées.
Notez également la chanson phare de Jean Beauvoir « Fell the Heat » qui a lancé une mini campagne publicitaire pour ce film.

cobra - [Critique] Cobra 19485710

On range notre cerveau, non

Derrière ce film d’action, il se cache plusieurs messages. Pour le héros, les juges ne sont plus capables d’appliquer les peines, ce qui conduit à d’autres méfaits, en outre Cobra résonne à la manière d’un justicier qui place sa loi en priorité face à l’autorité fédérale. De plus, l’écorcheur veut instaurer un monde nouveau, en neutralisant toute « la vermine ». Ne voyez-vous pas tous ces sous-entendus ?

Ce film montre également la libre autorisation d’avoir une arme et de l’utiliser comme les gens l’entendent, un cas de légitime défense ?! Le début du film énonce bien tous les crimes, ce qui pourrait bien pousser les gens à s’armer ?

Malgré le nombre d’années, le film reste toujours d’actualité, en raison de sa violence assez dissimulée pour notre époque, mais aussi par les messages qu'ils peuvent engendrer ; cependant il est un bon divertissement, mais à réserver à un public averti.

Venu de nulle part, c’est Cobra …

 

Publicité
Commentaires
Visiteurs
Depuis la création 14 453
Publicité
LE BLOG DE TONTON KEN
  • Ancien journaliste du site feu Jeux Vidéo.fr - Réalisateur des Oldies test. Joueur ayant connu de nombreuses machines, appréciant les salles d'arcade. Le jeu vidéo est un loisir, sachez en profiter.;
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité