Critique cinéma : Albator Corsaire de l'espace
Albator
De Shinji Aramaki
Sources : Journaliste N.Chifflet, La cité des nuages, allociné
Et merci à ma Douce
Le cinéma fait renaître en 3D Albator, légende du manga SF crée par le Japonais Leiji Matsumoto. Alors que j’étais sceptique avec la sortie de ce film et voyant toujours l’engouement pour cette série, ma Compagne m’a convaincu à nous rendre au cinéma pour apprécier ce long métrage d’une durée près de deux heures.
The Legend never died (Soulcalibur)
Une légende renaît toujours de ses cendres : les héros ne meurent jamais. L’immortel Albator n’échappe pas à ce destin miraculeux : le Capitaine mythique n’avait plus été vu depuis 30 ans, et voilà que l’animation japonaise lui redonne vie dans un long métrage à la 3D magistrale. Trente ans après, Leiji Matsumoto, son créateur aujourd’hui âgé de 75 ans a pris part à sa renaissance au côté du réalisateur Shinji Aramaki et d’une équipe d’animation digne d’une équipe d’animation des plus grandes productions américaines.
Ils auront travaillé pendant 5 ans à ce projet ambitieux doté d’un budget sans précédent dans l’histoire de l’animation japonaise.
Le dessin animé des origines s’est changé en film aux images de synthèse imposantes réalisées par les plus grands créateurs nippons. Ce nouvel Albator moderne ne se contente pas de relever un défi technique. Son scénario écrit un récit au grand souffle, aux batailles épiques passionnantes.
Albator n’est pas qu’un simple remake : il renaît à lui-même, différent du héros original. Le héros balafré à la cape est plus sombre, plus mystérieux, plus complexe, plus profond, plus désespéré aussi.
Mué en personnage maudit sans âge, condamné à mort, il se dresse en figure rebelle qui ressurgit en figure rebelle qui ressurgit longtemps après avoir disparu à la fin de la guerre du retour qui a fait rage parmi les humains pour obtenir le droit de revenir habiter la Terre, sanctuaire sacré, interdit à l’Humanité.
Capitaine de l’invincible vaisseau de l’Arcadia, à la proue à tête de mort, Albator revient en corsaire en lutte contre la puissance coalition Gaïa qui l’accuse de trahison et envoie un commandant infiltré pour l’assassiner. Sa quête est celle d’un idéaliste utopiste qui porte l’ombre de sa jeunesse.
La génération des années 80 qui l’avait découvert en dessin animé à la télé s’est éduquée avec lui au manga SF, mais c’est aussi toute une nouvelle génération qui va s’embarquer avec ces fans de la première heure dans l’espace de sa fabuleuse histoire.
Le mot du créateur]
(N.Chifflet - E.R..)
« D’où vient Albator ? » Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours aimé les pirates et je voulais en être un. J’ai dessiné mon premier manga lors de ma dernière année d’école primaire. Les pirates peuvent voyager sur les mers sans devoir rendre de compte à personne. La nationalité, les frontières et l’âge n’ont aucun intérêt pour eux.
C’est cette liberté qui fait l’attrait des pirates. Ils vivent librement mais prennent l’entière responsabilité de leurs actions.
« Quel est le message d’Albator ? » Albator ne donne pas d’ordre mais laisse au contraire chacun libre de s’embarquer à bord du vaisseau, parce qu’il comprend l’importance de l’Amitié. Albator met l’accent sur l’importance de transmettre des amitié qui peuvent vous aider sur le chemin. Chacun est tenu de tout donner.
« Quel regard portez-vous sur cette adaptation 3D ? » Le film possède un réalisme très différent des animations dessinées à la main. On se prendrait à douter qu’il s’agit des images de synthèse. Il n’y a aucun doute pour moi que ce film va générer une nouvelle génération de jeunes aspirants dans le monde et par-delà les frontières.