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LE BLOG DE TONTON KEN
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8 novembre 2021

Critique Film : HALLOWEEN LA NUIT DES MASQUES (1978)

Halloween

Titre : Halloween : la nuit des masques '

Titre original : John Carpenter’s Halloween

Réalisateur : John Carpenter - Genre : horreur, suspense, thriller

Acteurs: Donald Pleasence, Jamie Lee Curtis, Tony Moran,

Nancy Kyes, Kyle Richards, Nancy Stephens

Scenario: John Carpenter, Debra Hill - Musique : John Carpenter

Année : 1978 - Durée : 91 min

1

Je dois être bien stupide ou masochiste d’avoir vu Hallowen Kills au cours de ces derniers week-ends, ainsi que la suite de Venon. Pourtant, l’excuse est simple, nous avons voulu profiter pour se faire une toile afin de nous faire peur. Après un décevant James Bond, c’était en fin de la semaine pour se faire peur et on peut dire qu’on rit vraiment jaune.

Ne connaissant pas le 1ier Hallowen de ce réalisateur David Gordon Green, cette suite n’est pas un film d’épouvante, il s’agit d’un long métrage où nous avons de nombreuses incohérences avec la réalité. De plus, un de mes amis m’avait mis en garde, que cette interprétation n’était pas digne du support original, malgré la « courte » présence de Jamie Lee Curtis.Il se classe plus comme un film bourrin, sans réelle d’âme, et à propos de cette sensibilité oubliée. Il était temps de retourner au support original, celui réalisé par le « Big John » surnom de John Carpenter.

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Un vague souvenir

C’est bizarre que certaines musiques restent à vif dans nos mémoires, non seulement les classiques berceuses, mais aussi certains thèmes musicaux de film à l’image des « Dents de la mer » de John Williams. Ici, j’évoque le thème du 1er Halloween de l’année 1978 de John Carpenter. Ce long métrage n’a pas l’appui de grandes marques et il se classe comme un film d’auteur, un indépendant en quelque sorte.

Par ailleurs, ce réalisateur a toujours su s’éloigner des lumières d’Hollywood pour engendrer des films avec des faibles moyens, tout en apportant son âme et même en respectant la qualité des supports dont il s’inspire comme avec les cas de Fog et de Christine, issu de l’œuvre de Stephen King.

En regardant, une ancienne bande annonce, je me suis souvenu avoir vu cette œuvre où l’on rencontre un personnage glacial, sans émotions, sans âme en la présence du terrible Michael Myers, surnommé la silhouette dans le jeu Dead By Deadlight.

2

Dead By Deadlight, une redécouverte.

Dans le chapitre HALLOWEEN® de Dead by Daylight, vous ferez face au mal absolu. Seule la mort pourra mettre un terme à vos souffrances. Vous rencontrerez Michael Myers en personne, dans sa ville natale d'Haddonfield, et, avec Laurie Strode, vous tenterez d'échapper au massacre.

Nous avançons masqués...

Un masque blanc dans la nuit. Une baby-sitter qui ne ferait pas de mal à une mouche, une ville paisible dont les habitants ne verrouillent même pas leurs portes avant de se coucher. Que s'est-il passé en cette sombre nuit d'Halloween ?

HALLOWEEN® est un chapitre de Dead by Daylight et comprend un nouveau tueur, un nouveau survivant et une nouvelle carte.

Ce tueur malgré l’ancienneté du jeu (déjà plus de cinq ans d’existence) arrive toujours à surprendre et il demeure l’un des tueurs ne laissant que peu de chances aux survivants, à travers ce jeu. Ce soft provient d’un petit studio indépendant qui a su se démarquer par son atmosphère, ainsi que ces évolutions plus ou moins réussis en termes de gameplay.

En effet, l’avantage demeure en majorité pour les tueurs, on remarquera dans ce titre, la présence angoissante de ce tueur, sans oublier la bande sonore reprenant le classique thème du film.

dbd

Une petite histoire

La nuit d’Halloween, 31 octobre 1963. Dans la petite ville d’Haddonfield, un jeune garçon de 6 ans, du nom de Michael Myers, massacre sa sœur ainée à coups de couteau de cuisine.

Interné dans l’hôpital psychiatrique du docteur Sam Loomis, il reste muet, n’est donc pas soigné mais l’on décide qu’il sera jugé lorsqu’il aura atteint la majorité légale. Le 30 octobre 1978, Myers a 21 ans. On prépare son transfert pour le procès, occasion qu’il saisit pour s’évader, tuant des membres du personnel hospitalier puis un garagiste auquel il vole de quoi de vêtir.

Le docteur Loomis reste impuissant à convaincre les autorités de l’extrême dangerosité de l’individu, il part donc en chasse seul. Il pense connaître le but du psychopathe : retourner à Haddonfield.

Dans l’ensoleillement californien de l’automne, la jeune Laurie Strode, une lycéenne typique, trop sérieuse du goût de ses amies, déçoit son petit monde en leur annonçant que le soir d’Halloween, elle sera la baby-sitter de ses petits voisins et ne se joindra donc peut-être pas à leur fête.

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Malgré les moqueries, une douce ambiance enveloppe le petit groupe et la ville tranquille qui se prépare à une soirée de jeux. Les enfants essaient leurs costumes, les amoureux empruntent des films d’horreur, les amis préparent un bon dîner mais Laurie sent une présence.

Toute la journée, elle a l’impression vague d’être observée. Le soir venu, Laurie anime donc la fête enfantine de ses petits voisins tandis que ses amis sont réunis dans la maison d’en face. Le docteur Loomis est aux aguets. Il sait que si Michael Myes est de retour, il s’en prendra à Laurie. Parce qu’ils sont liés par le sang…

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Les débuts des slashers movies ?

John Carpenter place l’horreur sous un autre angle, la violence est filmée en rendant hommage à Alfred Hitchcock dans le film psychose. Le tueur au départ du film est juste un enfant, oui vous avez bien lu, un môme. Ce dernier  n’aura plus son âme de gamin. Les premiers meurtres sont visibles à travers le masque, et quel choc pour les premières minutes du film.

Désormais, le réalisateur a engendré la légende du premier Boogeyman moderne avec Monsieur Myers L’inspiration du maqua aurait été inspiré du visage du capitaine Kirk dans la série de science-fiction Star Trek.

La position de la caméra et ses mouvements sont parfaitement bien étudiés, alternant plans fixes dans lequel déboule un coup le tueur, un autre un flic, et de longs et lents travellings, jamais inutiles car l’action ne s’arrête jamais. Le film se déroule d’ailleurs sur une journée, de l’évasion de Myers, qui nous vaut une première apparition qui démontre toute sa folie à sa confrontation avec Laurie. Myers est une machine à tuer. Voilà comment Carpenter nous le présente. Et c’est en cela qu’il est d’autant plus effrayant.

5

La présence de Michael Myers est perceptible dans chaque plan du film. On ne compte plus les scènes où l'on aperçoit «the shape» en arrière-plan. Il est partout, ce qui le propulse finalement comme véritable entité diabolique, que même la mort ne pourrait arrêter.

Les plans sont extrêmement bien choisis selon les circonstances (le scope est employé malicieusement), les travellings au steadycam sont fluides. La mise en scène n'est jamais en défaut, teinté d'une musique minimaliste mais pourvoyeuse de frissons, et des plans dévoilant Myers de toute beauté, notamment quand il observe ses proies.

fin

La présence des acteurs jouent parfaitement leurs rôles. Ils sont vraiment authentiques. Et Jaimie Lee Curtis (fille de Tony Curtis-Amicalement vôtre) interprète une femme de caractère ; nous sommes loin des clichés de la bimbo et de ses consœurs sans cervelle. A croire que le film a peint toute une génération décadente.

La fin du film nous laisse dans le doute, où Michaël Myers ?! Plus de quarante ans après sa sortie, la légende est présente, et nous fait toujours aussi peur. " Halloween " est un film culte devenu un classique du cinéma d'épouvante à ne surtout pas manquer.

6

Post-sciptum :

 

Musique de J.P. Capdevieille un rapport ?

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  • Ancien journaliste du site feu Jeux Vidéo.fr - Réalisateur des Oldies test. Joueur ayant connu de nombreuses machines, appréciant les salles d'arcade. Le jeu vidéo est un loisir, sachez en profiter.;
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