Critique : DARIUS, UN SHOOT THEM UP OUBLIE ?

Darius

Genre : shoot them up à scrolling  horizontal

Développé par : Taito et jouable à 2 joueurs.

Format : Arcade

Avant-propos

Le monde du shoot them up actuellement n’est pas mis en valeur depuis de nombreuses années et même un vieux joueur comme moi ne peut pas tout savoir et il faut bien reconnaître ses lacunes et accepter la critique. Il est possible que la critique survole de nombreux points que les puristes de la saga sauront me remonter. Mais qu’importe tant le plaisir est là, le reste est dérisoire.

Les magazines Joypad et autres consorts

A l’heure d’Internet où nous assistons à une guerre entre deux animateurs en référence aux émissions publiées par Psyhodelik, il est loin le temps où chaque journaliste/joueur  donnait envie en nous offrant des preview avec de belles images et des textes accrocheurs. Je regrette cette période où nous achetions des Consoles +, Player one et bien d’autres.

J’ai apprécié ces pages où l’équipe de journalistes nous dévoilaient des images immenses et je fus surpris par les monstres dans Sagaia (Nom occidental de Darius). A savoir que c’était un exploit d’avoir un titre arcade sur une console 8 bits. A cette période, le joueur bénéficiait d’un large choix en matière de genres.

C’était mieux avant…

Darius, diantre que voilà un grand classique de l’univers du shoot them up  que j’ai connu seulement que très tardivement par l’intermédiaire d’un volet sorti sur la première Playstation avec G-Darius. Ce nom n’a aucun rapport avec l’Antiquité. Sous ce nom se cache une série qui a été créé dans les années 80 et dont sa renommée est plus connue au Japon que chez nous en Europe. Pourtant, des opus sont sortis sur nos machines comme la Master System avec « Darius 2 » en passant par la Megadrive, ainsi que la Superfamicom, ainsi que la PC engine (Console de la société Nec).

N.B. : La PC engine est une console incroyable en matière de shoot them up dont j’espère évoquer quelques titres à l’avenir.

Il a été regrettable que Darius n’ait pas autant d’éclats de gloire que Gradius de Konami ou bien de R-Type qui faut une claque graphique sur l’épisode Super Nintendo. Dernièrement, le novice peut découvrir une grande partie de la saga à l’aide d’une émulation payante avec deux compilations.

L’essentiel

Pour se distinguer de la concurrence, Taito devait trouver le moyen d’attirer le chaland en proposant un plus indéniable.  Si R-Type avait un gaemplay particulier avec son module permettant d’orienter son arsenal dans tous les sens. Taito, l’un des leaders en arcade lance un pavé dans la mare en mettant en action et large écran, jusqu’à trois écrans mis en longueur pour le dernier opus sorti depuis quelques années.

Darius se joue sur 3 écrans de large, exploit technique et pari réussi dans l’univers Arcade. Seulement pour transcender cette action, les conversions ont subi des concessions.

Silver Hawk est le nom du vaisseau avec un look ravageur, prêt à en découdre face à des hordes d’ennemis et ne va pas rentrer à la maison, ce coup-ci. Votre appareil dispose de 3 attributs : le tir, le missile et pour finir un shield (bouclier). Tout l’équipement de votre vaisseau est en mode upgradable et vous gagnez en puissance et bien entendu en efficacité. Les items rouges renforcent le tir, ceux de couleur verts augmente les missiles et les bleus boostent votre bouclier.

Et chaque  boss abattu, le jeu vous propose un choix entre deux stages, un peu à la manière du jeu Out Run (Sega), ceci constitue un plus dans la durée de vie, mais également une connaissance accrue des différents  patterns. En évoquant les gardiens des niveaux, ces derniers en imposent graphiquement et on se souviendra de poissons immenses ainsi qu’un crabe dansant sur une surface désertique.

La bande sonore demeure très bien synchronisé face à l’action et quelques voix en digitalisées ponctuaient nos exploits. Cela reste dans la norme.

Courte, l’analyse ?!

Comme indiqué au début de l’évaluation, je ne voulais pas donner plus d’indications inutiles pour un néophyte dans ce domaine, surtout que rien n’est simple pour définir d’un shoot them up à un autre concurrent ; seules les images et les vidéos pourraient mieux partager ma passion pour ce titre, même si ma préférence demeure vers des jeux style Axelay ou bien Thunder Force.

Avec le matériel actuel, il est tout à fait possible de retrouver la saga des Darius à l’aide des émulateurs et également par les compilations. Ces dernières étant sorties récemment sur les machines actuelles, vous aurez quelques titres bien sympathiques ; cependant je vous mets en garde face à une difficulté, y compris en mode easy pour les opus consoles.

Darius est comme une Madeleine Proust où on aimera s’aventurer quelques minutes pour comprendre que l’âme de ce titre vit encore et se fout de différentes querelles vidéo ludiques qui polluent notre liberté d’expression. Chaque joueur doit savoir aimer et donner des avis constructifs, qu’on aime ou qu’on déteste le Taito actuel. Nous pouvons féliciter cet éditeur de nous avoir proposé des titres cultes.