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LE BLOG DE TONTON KEN
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21 septembre 2021

Critique : FORZA HORIZON

Forza Horizon


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Créateurs : Turn 10, Playground Games
Editeur : Microsoft
Genre: Course automobile, 1 Joueur en local et 2-8 participants en ligne
Format : 360
Date de sortie : 26 Octobre 2012
Installation sur Disque dur : 7.3 Go

Gran Turisimo 5 n’a pas été le grand gagnant de simulation automobile dans cette génération de consoles à mon grand regret, le titre n’a pas su tenir la dragée haute à ses concurrents, restant sur sa notoriété. Des adversaires comme le studio Turn 10 est parvenu à dépasser le champion et à se placer comme le nouveau maître de ce genre. Certes, l’univers PC regorge de titres plus techniques, mais ici nous abordons le monde des consoles.

La série Forza a débuté sur la première Xbox et le troisième et quatrième opus ont été encensés par la critique, désormais la 360 a un cheval de bataille face à Polyphony Digital dont, d’après de nombreuses rumeurs, les développeurs s’orienteraient à créer sur PC, car moins de contrainte de la part de son actionnaire principal qu’est Sony.

2

Forza, connais pas ?

La série Forza s’est largement inspirée de son homologue Sega GT, jeux sortis sur la Dreamcast. Turn 10 a su écouté son public et sans cesse, les créateurs ont modifié sans cesse leurs titres pour se rapprocher au plus de la réalité, rivalisant désormais face à Gran Turismo. La concurrence permet d’apporter des points positifs pour le joueur, en effet la personne a enfin le choix d’un côté avec la Ps3 et à présent Forza sur 360. Normalement, tout le monde doit être satisfait, et je n’essaie pas d’influencer quiconque, chacun est libre de ses opinions.

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Ma Lexus modifiée

Par delà, l’horizon

Alors que les fans de Forza attendaient un cinquième opus, Turn 10 donne les clés à un nouveau studio, il s’agit de Playground Games. Ces derniers sont issus d’un mélange d’éditeurs aujourd’hui disparus, suite à une crise du marché (pas assez de ventes, malheureusement), en premier lieu Bizarre créations, autrefois Psygnosis (jeux de F1 sur Psone et titres de légendes sur Amiga,… : Lemmings, Agony,…), ces personnes avaient élaboré Blur, un subtil mélange de course d’arcade avec une sauce à la Mario Kart.

En seconde position, des membres de Codemasters, brillants auteur de la série des Colin Mac Rae Rally et autres Dirt, tout ce « petit » monde se sont regroupés pour créer Playground Games.

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Le logo de ma caisse

« Bienvenue au Festival Horizon, véritable lieu de célébration dans le Colorado où se retrouvent les plus belles voitures du monde. Devient le roi du festival en enchaînant les courses et impose ton style dans toutes épreuves sur pistes ou sur route. »

Nous sommes dans un titre qui semble bien s’orienter sur le côté arcade, avec l’influence de ces agences disparues, mais est-ce que les assidus y trouveront leur bonheur ? La réponse au bout de ces quelques lignes…

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Mélange de The Need for Speed ?

Si vous avez aimé l’ambiance des festivals des années 70 comme Woodstock, Forza Horizon emprunte aisément ce thème de fiesta, entre courses de voiture, concerts et fête foraine : les graphistes ont bien travaillé le sujet. De nuit, c’est encore plus joli avec toutes ces lumières allumées et ces feux d’artifice ! Le titre se déroule en été, et l’une des particularités, vous conduisez à toute période de la journée, de l’aube jusqu’à la nuit. De cette manière, vous abordez de manière différente votre sens de pilotage. Cela ne vous rappelle pas les « Need for Speed Undergroung » où les courses se déroulaient de nuit ?

La carte a également des points commun avec The Need For Speed Hot pursuit, sorti deux ans auparavant. Tant de similitudes avec le jeu d’Electronic Art n’est pas un gage de qualité ? Disons que Forza désire profiter également des courses typiquement arcade afin d’avoir une part du gâteau, et aussi utilisant la licence des jeux de Turn10 pour attirer les membres assidus de ces opus.

Forza Horizon se joue en un soft plus arcade, en monde ouvert, avec une multitude d’épreuves variées qui vous attendent sur une carte vraiment très riche : Contre-la-montre entre amis, courses classiques et autres défis comme des courses contre un avion dont les visuels donnent un effet « bœuf » sont au programme. Vous devrez vous déplacer sur une carte entre les épreuves grâce à un GPS et parfois même effectuer des courses scénaristiques sans relation directe avec la compétition officielle. De ce fait, Forza Horizon ne cesse de surprendre en cassant le rythme et en présentant sans cesse de nouvelles idées.

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Là n'importe quoi

Ma titine est une Ferrari….

Techniquement, le jeu est splendide. La modélisation des voitures sort de l’ordinaire, on voudrait bien mettre la main dans le cambouis. Hélas, le titre contient très peu de réglages, avec son lot d’assistance à la conduite et le fan de simulation risque d’être déçu, surtout après la prestance du quatrième volet.

Le public a bénéficié d’une attention également, certes ils ne sont pas aussi parfaitement modélisés que les véhicules, cependant cela apporte un souci de réalisme. Le jeu n’est pas avare en animations sur les bords de piste et il se tape même le luxe de tourner en 60 images par seconde, par contre on notera quelques clipping sur les grands parcours.

La bande sonore amène également un sentiment de fête, vous avez à votre disposition 3 radios dont certains thèmes sont bien connus des joueurs ayant plus de la quarantaine dont le groupe New Order avec sa composition Blue Monday. On se croirait revenir à une ambiance de Metropolis Street Racer. Les scènes intermédiaires sont superbes et restent attachées au jeu sans aucune sensation désagréable de coupure.

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La cinquième passe mal, Mak

Si le mode solo se présente comme le cœur du jeu, le mode multi-joueurs manque de pêche, face à la concurrence. Certes, vous avez des défis classiques, mais aussi le fait de jouer à l’infecté, le but de ce principe consiste à toucher un adversaire dans un territoire fermé et de transmettre le virus, les points récoltés peuvent être utilisés pour acheter de nouveaux véhicules, et la loterie donne quelques fois des véhicules.

La bielle me lâche, il existe un « season pass » bien cher, mais cela est à présent un supplément mis désormais sur tous les nouveaux jeux. Le pire provient d’un déluge de DLC dès sa sortie, influençant directement le joueur qui peut craquer très facilement. De plus, vous achetez des jetons qui peuvent donner la position des panneaux à fracasser donnant lieu à des remises pour se procurer des améliorations, mais aussi la localisation des voitures de légendes cachées au sein de vieilles granges.

A noter également le manque cruel de véhicules européens, un seul modèle pour Peugeot avec la 205 Turbo 16, vraiment dommage.

8forza - [Test] Forza Horizon Img_0431

N’importe quoi !

Forza Horizon est sorti de manière à couper l’herbe sous le pied d’Electronic Art, ce géant américain qui chaque année engendre une suite à The Need for Speed avec plus ou moins de panache. Le studio Playground Games a eu carte blanche pour Forza en lui donnant une dimension arcade, mais avec un minimun de sensation de pilotage proche de la simulation.

Et si certaines mauvaises langues affirment que ce cinquième volet est une escroquerie auprès des puristes de la série, ce titre reste un moyen agréable d’aborder Forza, sans entrer dans une tonne de réglages et peut-être par la suite se procurer les autres épisodes.

Ce jeu m’a permis de m’évader à travers des beaux paysages du Colorado, loin des clichés classiques des soft de courses habituelles où nous sommes enfermés dans un carcan familier. Forza Horizon permet de voyager dans son fauteuil, et habiller son véhicule préféré à l’aide d’une personnalisation aigüe, ainsi que la possibilité d’acheter (crédits récoltés dans le mode solo) des modèles uniques construites par des joueurs.

forza - [Test] Forza Horizon Img_0432En ce qui concerne la durée de vie, inutile de craquer immédiatement aux DLC, vous aurez assez de défis pour atteindre le champion en titre, sans compter les courses façon Msr pour récolter un maximum de crédits, pour l’instant je suis à 72 % de Forza Horizon avec plus de 18 heures à mon actif.
Bref, Forza Horizon a imposé son style.

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Forza, la simulation console,
- Des véhicules fidèlement modélisés,
- Ambiance estivale avec ces nombreux défis,
- Prise en main immédiate,
- Des looks de folie réalisés par les joueurs,
- Bande sonore dynamique.


- Des faiblesses dans le mode multi-joueurs,
- Le jeu a le fiacre entre « deux chaises »,
- Une montagne de DLC,
- Les fans risquent d’être déçus.


Graphismes : 17.00/20
Un jeu de toute beauté, dommage qu’il manque la Police.
Animation : 16.50/20
Un travail impeccable, malgré quelques défauts en animation, mais on pardonne ce pêché de jeunesse.
Jouabilité : 17.50/20
Très orienté Arcade mais vous pouvez les paramétrer de manière concise dans les options. Chaque type de véhicule se conduit de manière différente.
Bande Sonore : 16.00/20
3 radios avec des titres dynamiques, mention spéciale à celle dédié à la musique Rock.
Intérêt : 15.50/20
Riche, varié et superbement scénarisé pour un jeu de voiture, Forza Horizon est le maître achat de cette fin d’année, cependant il souffre d’une concurrence issu des derniers opus de Turn10.

Note Globale : 14.00/20 (pour les puristes de la saga) & 16.00/20
Pour ma part une énorme surprise pour ne pas dire une révolution : Forza Horizon s’impose avec style dans le genre. Il permet au novice de s’intéresser à Forza et ainsi d’être un fan absolu des jeux de Turn10.

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  • Ancien journaliste du site feu Jeux Vidéo.fr - Réalisateur des Oldies test. Joueur ayant connu de nombreuses machines, appréciant les salles d'arcade. Le jeu vidéo est un loisir, sachez en profiter.;
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