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LE BLOG DE TONTON KEN
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12 octobre 2021

Critique Film : DEADPOOL

Deadpool
 

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Genre : Film fantastique

Date de sortie: 10 Février 2016

Réalisé par : Tim Miller

Acteurs: Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein

Durée : 1h49 - Distributeur : 20 TH Century Fox en collaboration avec Marvel

Sources : Allo ciné & Journal du Geek

Avant-propos

Depuis quelques temps, on assiste régulièrement à la sortie de films mettant en scène les super-héros de la Marvel, et également ceux de la DC Comics. Malgré que les fans suivent leurs aventures sur le grand écran, on remarque une lassitude et un manque cruel d’innovation ; surtout depuis le rachat de la Marvel par Disney.

Seul, les Gardiens de la galaxie avait su attirer ma sympathie, en raison d’un humour et une dérision assurée des héros. Certes, Marvel Avengers ainsi que les derniers films de Batman représentaient un bon divertissement pour le grand public, mais l’argent appelle l’argent et aujourd’hui, Deadpool sort sur nos écrans et que pensez de cet anti-héros ?

Anti-héros, pourquoi ?

Ma compagne et moi avons peu de connaissances sur les comics et on connait seulement l’univers de Spiderman (à l’époque de Strange). Deadpool est un personnage qui casse le 4ième mur, en effet il s’adresse directement à ses lecteurs et il sait qu’il est un personnage de bande dessinée.

Wade Wilson (Deadpool) est un agent militaire bien déjanté loin de la torture mentale d’un certain Spawn, lui aussi un militaire hors pair. Ce film ne montre pas la vie d’un héros mais d’un anti-héros au passé peu glorieux.

Avec sa combinaison intégrale rouge, Deadpool se présente comme le nouvel atout de la société Marvel ; encore un film sur les super-héros ? Ce personnage haut en couleurs était un ancien militaire dans les forces spéciales. Le néophyste peut croire à une pâle copie de Spiderman ; mais ne croyez pas que ce « coco » s’inspire librement de Spidey.

Ici, il s’agit d’un mutant sous acide, trash, sado maso qui ose tout sous son costume façon fétichisme zentaï.

Gros plan sur son postérieur : « Il faut que je vous raconte ce qui s’est passé avant que je fasse entrer ce petit c…dans le lycra ».

Avec Deadpool, l’acteur Ryan Reynolds se défait des attributs du gentil garçon pour assurer un film couillu, parodie des films de super-héros, cette poule aux œufs d’or de Hollywood qu’il déboulonne joyeusement qui n’a pas froid aux yeux.

Ce film, c’est de la bombe de cinoche qui explose les codes des longs métrages concernant l’univers des super-héros où désormais on assiste tristement à des scénarios copiés collés.

Ryan « Deadpool » Reynolds se moque de tout, même de lui-même. On le voit lire un numéro de People avec sa photo en Une, son titre d’homme le plus beau du monde : « Tu ne crois quand même pas que Ryan Reynolds y est arrivé avec son talent d’acteur !? »

Humour grivoise

Bien que je n’apprécie pas les genres musicaux comme le Hip Hop et le rap Us actuel, ici tout se marie dans le meilleur des mondes. De plus, le groupe Wham est présent, un vrai délire. Seul bémol, le méchant du film manque de charisme.

Ce film donne vraiment envie de se plonger dans le comics original.

Dans un monde colosses métalliques, de créatures inflammables et de mercenaires à la gâchette facile ; cette parodie à la grossierté assumée et à forte connotation sexuelle déboulonne les super-héros du piédestal puritain où les a érigés la culture des comics américains.

Ceci apporte à un divertissement vraiment jouissif et tellement hilarant.

On peut espérer sans doute des suites et pourquoi pas élaborer un scénario où Spiderman rencontre Deadpool pour rivaliser de facéties.

De plus, le comics vient de paraître aux Etats-Unis, une affaire à suivre.

Complément sur notre anti-héros

Un triangle amoureux

Deadpool et Thanos le Titan ont un point commun, et pas n’importe lequel. Tous deux ont entretenu une relation intime avec la mort. Thanos lui a même offert la moitié de l’univers en sacrifice, juste en claquant des doigts, alors que Deadpool, lui il lui a offert… bon, rien. Et pourtant, la mort a montré plus de sentiments pour Wade que pour Thanos. Comme quoi, c’est pas la taille qui compte, c’est comment… hum, bon. Suivant.

You must defeat Sheng Long to stand a chance

Les références à la pop culture sont légion, dans Deadpool. Et les jeux vidéo ne sont pas oubliés. C’est ainsi qu’on a pu voir Deadpool utiliser le célèbre Shoryuken pour uppercuter (oui, c’est un mot, c’est Deadpool qui nous a demandé de l’utiliser) Kitty Pride, dans le but de provoquer Wolverine. Parce que c’est vrai que c’est rigolo d’énerver un mec avec des griffes capables de transformer n’importe quoi en saucisses cocktail.

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  • Ancien journaliste du site feu Jeux Vidéo.fr - Réalisateur des Oldies test. Joueur ayant connu de nombreuses machines, appréciant les salles d'arcade. Le jeu vidéo est un loisir, sachez en profiter.;
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