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LE BLOG DE TONTON KEN
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31 octobre 2022

Critique cinéma : Purple Rain

«Purple Rain» d’Albert Magnoli

[Critique] Purple Rain Purple11

Avant-propos

Depuis quelques mois, la Mort nous a pris des artistes de talent comme David Bowie et aujourd'hui le chanteur Billy Paul. Certes certains avaient subi les usures du temps, mais un compositeur comme Prince âgé seulement de 57 ans, laisse le monde de la Pop music en profond chagrin. Que dire, face à cette tragédie, nous le savons, nous mourrons tous un jour et libre à vous de croire une religion ou tout autre doctrine ; on remarque que des personnes que l'on aime, nous rappelle des vifs souvenirs. Le Kid de Minneapolis en fait partie et il a donné du punch à la musique des années 80-90, du point de vue commercial.

Kiss, Purple Rain, Batdance,...tous ces morceaux sont des hits, cependant ne négligeons pas le travail au sein de chaque galette. Ces compositions transpirent d'émotion et si certains disquaires (cette désignation n'a plus vraiment de sens aujourd'hui) risquent de vous vendre des compilations, avec un but plus que frauduleux. L'auditeur ne doit pas omettre que Love symbole a également réalisé d'autres albums de grande qualité ; certes il faut savoir s'immerger dans son univers ; mais ne soyez pas bloqué a ou deux titres de l'artistes.

La connaissance de l'artiste


Contrairement aux artistes actuels, Prince est l'un des rare compositeurs à savoir utilisé de nombreux instruments de musique, y compris les synthés. Par ailleurs, il fut l'un des pionniers dans ce domaine.
Au cours d'un entretien, un journaliste a demandé à Eric Clapton, son sentiment d'être le meilleur guitariste au monde, M.Clapton a répondu : "Demandez-le à Prince !".



[Critique] Purple Rain Purple12


Critiques pas tendre envers Purple Rain


Malgré que le film a obtenu la récompense au Oscar pour sa musique, le scénario n'a pas de réel intérêt. Pourtant, il montre déjà tout le potentiel de Prince.
A savoir que certains passages dans le film se sont inspirés de faits réels de la vie du chanteur.
De plus d'autres personnalités se sont essayés à ce style dont le rappeur Enimem avec son film Eight miles.


"Musicien doué et arrogant, The Kid enflamme chaque soir le public du First Avenue, le club le plus réputé de Minneapolis.
 Alors que ses parents se déchirent en permanence sous ses yeux, le jeune homme trouve refuge dans sa musique. Mais des tensions naissent au sein de son groupe, The Revolution...
« No, no, let’s go ! Let’s go ! », murmure le temps d’une chanson du film, Prince, auteur-compositeur, acteur, héros arrogant, narcissique, talentueusement énorme, et, enfin, muse américaine de ce mélo musical aujourd’hui culte. Et ils ont eu raison les studios hollywoodiens Warner Bros, de laisser aller en distribuant ce projet qui rapporta à sa sortie plus de 80 millions de dollars, remporta un Oscar pour la meilleure bande-originale de l’année, mais qui n’était au départ pas sans risque. Car il s’agit là de miser sur un double premier film : premier film de la future star Prince, première réalisation d’un (encore aujourd’hui) quasi inconnu Albert Magnoli (qui enchainera avec Sylvester Stallone et Kurt Russell dans l’oubliable nanar crâneur Tango and Cash). En réalité, Purple Rain est un film de, avec, et pour Prince. Et c’est très bien comme ça. Et c’est pour cela qu’il tient encore la route actuellement. Purple Rain est ainsi l’alliage entre les grandes histoires autobiographiques des destins de petits américains touchants, rageurs et modestes qui deviennent des icônes absolues (Rocky, pour ne citer que celui-là), et, une époque, son époque avec tous les colifichets esthétiques qui s’y rapportent (la décennie 80 en la matière reste une des plus gratinées).

Donc on passera rapidement sur l’intrigue principale : les rapports difficiles entre le héros appelé The Kid (Prince était surnommé le Kid de Minneapolis) et ses parents, en particulier son père un peu violent par moments. Un père qui projette sa carrière professionnelle ratée sur son enfant unique, exactement comme le père de Prince qui déclara avoir donné ce prénom à son fils afin qu’il puisse se permettre tout ce que lui n’avait pas osé entreprendre. A cela on ajoutera l’indispensable histoire d’amour à rebondissements avec une petite amie retorse, musicienne elle aussi. Les filles qui dansent et chantent sans complexe sont très à la mode dans ces années-là. Un au auparavant, en 1983, Flashdance d’Adrian Lyne vient de remporter un succès planétaire avec (encore !) l’histoire d’une héroïne rageuse, ouvrière donc aux origines modestes qui réussit à triompher en exerçant son art : la danse. Prince propose tout naturellement à Jennifer Beals, actrice principale de Flashdance, d’incarner Apollonia, la petite amie dans Purple Rain. Cette dernière refuse. C’est la mexicaine Apollonia Kotero qui obtiendra le rôle.

Tourné à Minneapolis (ville de Prince), Purple Rain vaut beaucoup pour son cachet années 80. Une ambiance survoltée et humide, voire torride, où la sexualité passe de la marge au centre. On est à l’époque de 9 semaines ½ (Adrian Lyne, 1986), un moment où les cinéastes du monde entier demandent à leurs acteurs de jouer des séquences de sexe sans pudeur. Purple Rain, film violet, couleur de l’amour et de l’érotisme, est imaginé dans cette lignée. Gros plans d’inserts sur la langue humide de Prince, extérieurs de nuit de la ville filmés paradoxalement tout en brume rose, mauve comme dans un étroit boudoir de bordel, décolleté de l’héroïne qui donne l’impression qu’elle se trimballe tout le temps en soutien-gorge à la manière de Madonna dans Recherche Susan désespérément (Susan Seidelman, 1985), et échappée belle en moto sur virilisée (on conduit sans casque), qui fend la route du désir.


Au cœur de cet écrin sur mesure, Prince s’agite enrubanné comme un petit marquis à froufrou, roule de ses petites épaules renforcées, et pratique une coiffure avec décollement de racines qui lui fait gagner quelques centimètres. Car malgré les talons hauts de ses bottes et une persistance à sautiller dès qu’il marche, Prince demeure de petite stature physique, mais développe une énergie démente qui lui rend son charme et sa profondeur. On croit volontiers que si l’un des personnages masculins l’énerve, il lui sautera à la gorge et cela fera des dégâts. D’ailleurs l’une des chansons du film ne s’intitule-t-elle pas : Baby I’m a star ? Avec ses yeux de faon ultra « eyelinés », Prince ne laisse personne lui prendre LA place, au centre de la scène, pour imprimer définitivement le film de son plus grand atout : sa musique.

La véritable création de Purple Rain, est là, lorsque le chanteur-auteur-compositeur-interprète démarre sur la scène, devant un public abasourdi. Un mélange unique de rock, pop, gospel… et un tube pharaonique qui a donné son titre au film : Purple Rain, chanson dédiée au père de Prince. Soit une dose de rythme émollient et planant, parfaitement vécue par un figurant du film, qui dans le public du concert, lâche un nuage de fumée de cigarette, nuage qui se disperse dans le même rythme que la chanson et emporte. Tout le monde est pris. Le refrain lancinant est alors scandé sans inquiétude, avant de se tendre sans choc. L’accord parfait. Une montée vers une explosion finale si pleine qu’elle laisse estomaqué."
Virginie Apiou Arte.Fr

[Critique] Purple Rain Prince10

Générique

Réalisation: Albert Magnoli
Scénario: William Blinn, Albert Magnoli;
Image: Donald E. Thorin;
Musique: Michel Colombier, John L. Nelson, Prince;
Montage:: Albert Magnoli, Ken Robinson;
Production: Warner Bros. Pictures, Purple Films, Water;
Producteurs: Robert Cavallo, Steven Fargnoli, Joseph Ruffalo
Avec: Prince (The Kid), Apollonia Cotero (Apollonia), Morris Day (Morris) u.a.

purple rain

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  • Ancien journaliste du site feu Jeux Vidéo.fr - Réalisateur des Oldies test. Joueur ayant connu de nombreuses machines, appréciant les salles d'arcade. Le jeu vidéo est un loisir, sachez en profiter.;
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