Critique : DEAD BY DEADLIGHT - Mise au point du jeu

22 novembre 2021

Critique : DEAD BY DEADLIGHT - Mise au point du jeu

Dead By Deadlight, l’Ironie du Dlc

A quelques jours du prochain tueur incorporé de manière officielle, dans le jeu DBD, il est bon de faire un point sur ces cinq années de galère et de joie qu’engendrait ce petit jeu indépendant, devenu désormais l’un des titres les plus streamés et joués. Un jeu découvert lors de sa sortie face à des cadors comme Overwatch, le pari semblait perdu d’avance et pourtant ce soft de de Behaviour Interactive a poursuivi son développement. Certes, le jeu n’est pas parfait et on pourra toujours être déçu du comportement de certains joueurs.

Pourtant, ce jeu a eu de nombreux Dlcs dont j’ai eu l’occasion de les traiter à travers quelques petites analyses ; cependant avec les activités professionnelles et privées, je ne trouvais plus le temps d’apporter un ressenti face à ce déluge d’éléments téléchargeables.

Résumé de la situation

Dead by Daylight (DBD) est un jeu vidéo de type survival horror, multi-joueurs, développé par Behaviour Interactive et édité par Starbreeze Studios, sorti en 2016 sur Windows, PlayStation 4 et Xbox One. Initialement annoncé sur Nintendo Switch pour le 31 octobre 2019, la date de sortie a été avancée au 24 septembre 2019. Il sort ensuite sur iOS et Android le 16 avril 2020 et enfin sur Stadia le 1er septembre 2020.

Derrière cette brève définition, nous bénéficions d’un jeu entièrement dédié pour le multi-joueurs en ligne et pour l’instant aucune mise à jour a été conçu pour un mode local à plusieurs sur le même écran, ou à l’aide de plusieurs consoles comme cela pourrait être le cas pour la Switch. Oui, la machine de Nintendo bénéficie de ce titre, ainsi que l’ensemble des contenus.

Jouable en coopération à cinq, possible ?

Si le titre permet de se placer dans la peau des survivants, ou mieux encore dans celui du tueur. Vous avez la possibilité de se marrer en mode cinq joueurs. En revanche, vous ne bénéficiez pas de points de sang, ni de l’expérience pour vos différents protagonistes.

Par contre, tous les réglages sont possibles avec le choix des cartes, ainsi que l’ensemble des items. Ce mode de jeu offre beaucoup de plus libertés, en matière de coopération. Il est dommage qu’un seul tueur soit présent sur la carte afin d’équilibrer les forces contre les survivants.

Friday, le concurrence maudit

Si un titre avait eu l’opportunité d’être un sérieux rival, ce fut Friday dont l’éditeur a laissé tomber les mises à jour depuis quelques mois. On remarque cependant encore une communauté pour ce jeu ; il est vrai que l’atmosphère est plus glauque à mon humble avis. Le fait d’incarner Jason est jouissif avec un grand nombre de possibilités de martyriser ses victimes.

A ce propos, je vous suggère le dernier long métrage où Jared Padalecki (acteur dans la série Supernatural) est un bon début pour connaître le personnage et l’ambiance de cette saga ; même si ce volet n’est pas un déluge de violent.

Un début bien difficile

Ayant connu le jeu sur PC, ce dernier n’avait pas les lacunes de connexion que moi ainsi que mon groupe d’amis ont connu avec chaque mises à jour. Steam offre la stabilité et les titres sur PC étaient supérieurs aux épisodes consoles. Et combien de fois, nous attendions très de 10 à 15 minutes pour être dans une parties.

De plus, j’ai su maintenir l’envie d’y jouer avec le petit groupe qui s’est bien réduit depuis années. Il a fallu attendre l’année 2019 avec la présence du Clown et du Cochon pour obtenir enfin une meilleure stabilité en matière de connexion. De plus, ces tueurs avaient des looks terribles ainsi qu’une manière de bien jouer les traitres dans les herbes (cas avec le Dlc de Saw).

Enfin, un tueur plaisant..

DBD offre deux styles de jeux et le fait d’être le sadique de service permet d’éveiller nos instincts de tueur. Et nous avons un large choix au départ, en passant par une copie de leather face (massacre à la tronçonneuse), en passant par l’infirmière avec son déplacement rapide, et impossible à saisir. Ces protagonistes gardent des aptitudes incroyables pour piéger les survivants, en passant par le piège à loup, ainsi que la présence du spectre avec sa cloche, mettant mal à l’aise.

Avec des contenus comme le clown doté de son décor de fête foraine en ruine avec un bâtiment en centre, ces univers contribuent au succès du jeu ; puisque le titre est régulièrement alimenté de dlcs dont certains peuvent s’obtenir avec de la monnaie récupérée en cours de partie. Cela évite de débourser trop vite de la monnaie sonnante et trébuchante.

Myers est considéré comme notre « Bête noire » et avec ce jeu, il représente encore plus l’épouvante et son approche laisse peu de chance à ses victimes. On notera une déception avec Freddy Kruger dont les dernières uppgrades ont laissé le cauchemar sur la faim, les afficionados de ce « cauchemar », dommage. La majorité des tueurs sont agréables à manipuler, à condition qu’on se donne la peine de s’investir dans leur gameplay.

Les programmeurs ont vraiment des idées farfelues en créant des personnages plus ou moins abusés comme le lanceur de poignards ou bien le chasseur avec un lance-harpon doté d’une démarche de cowboy. L’un de mes coups de cœurs est « Epidémie », cette femme maudite par la lèpre se ballade avec un encenseur et vomissant sur les survivants, ce qui affectent ces derniers et ralentissant leurs progressions. Par ailleurs, les personnages infectés ainsi que les objets offrent une belle subtilité pour cette tueuse qui se ressemble beaucoup à une princesse indoue.

Outre, son look, elle demeure sympathique à manier et ses compétences, permettent bien de débuter dans le jeu en tant que « sérial killer ».

Un gros c… comme Kardashian ?

Beaucoup de personnes en tant que survivant s’orientent vers les compétences et le personnage Claudette ; cette dernière se classe comme une excellente soigneuse pour toute l’équipe et on apprécie son look de victime apeurée. De plus, les nombreux ajouts permettent de donner des habits en tous genre et dont certains bien trop voyants. Bien entendu, ces objets demandent toujours de la petite monnaie.

D’autres survivants ressemblent étrangement à des personnalités et on pensera à Kim Kardashian sous le nom de Jane Romero ; par contre cette dernière possède quelques compétences bien utiles, permettant d’éviter les traces, ainsi que l’aide dans le soin. Les développeurs ont eu du mal à concevoir des survivants ayant des atouts contre le tueur en face à face ; toujours pas de batte de baseball en vue. Seule, votre ruse sera votre atout pour la survie.

Pourtant, certains packs comme celui de Resident Evil donne du retord face au tueur avec la création d’une mine ainsi qu’une grenade. Je reviendrai plus tard sous forme de mini critique sur ce Dlc. Dernier contenu en date, l’heure de sorcière met en scène, une rouquine dont ces qualités permettent d’augmenter la vitesse de soins, ainsi de mieux camoufler ses compagnons.

Les licences montent au front

Si Légion est un tueur original, certains d’entre nous attendent des monstres du cinéma d’horreur et des évolutions en terme de gameplay o* l’on trouverait deux tueurs et quelques survivants en plus dans la carte, surtout que la superficie des cartes offrent bien des cachettes. De plus, le titre est constance amélioration graphique.

Depuis le dlc consacré à la saga Halloween, le soft a su la chance d’intégrer trois personnages de Stranger things ainsi que le tueur de Scream, récemment Hellraiser est venu gonfler les rangs, peu joué en ce moment, pourtant il « met bien la pression » avec le coffret à ouvrir. Ash est le survivant provenant des film Evil Dead, et nous retrouvons Bill de Left for Dead.

J’oublie également Pyramid Head de Silent Hill avec ces deux personnages et son stage dans une école délabrée sur plusieurs étages. Comme toujours, il existe des succès spécifiques aux lieux et aux avatars dirigés.

On remarque que depuis quelques années, le studio achète des licences connues et peut-être la présence maudite de la poupée Chucky. La firme a loin d’avoir tari la formule magique pour créer des tueurs.

Une belle avancée

Avec le passage du crossplay, DBD gagne encore plus de entièreté, et de joueurs, puisque ce dernier est disponible pour toutes les machines. Par ailleurs, il est régulièrement en promotion sur les formats steam et depuis quelques mois, il existe des packs à prix correct pour les consoles ; à condition de ne pas craquer pour des costumes.

De plus, le jeu crée quelques événements afin d’être accroc pour augmenter la fameuse toile, et quelques décors sont retravaillées pour cette période ; à l’image de la dernière, où vous deviez briser des citrouilles pour obtenir plus de points.

Dead By Deadlight reste encore une excellente valeur pour ceux qui veulent s’amuser, sans se soucier de la communauté, puisque ce titre tire son plaisir en multi avec ses amis, idéal pour discuter dans un groupe d’amis. Je n’oublie pas la partie sadique du titre où le fait de pourchasser et de torturer ses victimes avec un Mori. Sachez que ce n’est qu’un jeu, et n’oubliez pas le sens des réalités.

CLIP EXTRAIT DE TWITCH : https://clips.twitch.tv/TenaciousVivaciousStorkNomNom

Finish mis dans le commentaire, car il s'agit d'un clip.