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LE BLOG DE TONTON KEN
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16 novembre 2021

[Oldies test] Barbarian

Barbarian

 

1

 

Développeur: PALACE Software

Editeur : Amstrad (cpc)

Genre : Réflexion, 1-2 Joueur(s) simultanément

Format: Amstrad Cpc 464 (testé), Amiga, Atari ST

Année : 1986-1987 

 
 

Dans les années 80, la culture et la vie active ont bénéficié d’importantes modifications: l’obtention d’une cinquième semaine congés payés, le Rubik's Cube, cet objet a causé de nombreuses migraines à beaucoup de personnes.

Mais revenons au domaine du jeu vidéo, en 1986 les consoles n’avaient pas autant envahi le grand public et ce loisir était réservé à des passionnés et des programmeurs de talents. Le monde informatique s’ouvrait enfin aux néophytes avec des ordinateurs permettant de nombreuses créations. La marque Amstrad avait laissé son empreinte pour les plus de trentenaires, ces ordinateurs bénéficiaient d’un atout de taille : de nombreux jeux vidéo, mais aussi libre court à l’imagination des concepteurs en herbe avec d’autres machines comme l’Amiga et l’Atari St.

 

 
 
 

Cinéma, influence du jeu vidéo ?

 

Barbarian est sans doute l’un des titres les plus marquants de cette époque. Bien avant les jeux de baston tels que Street Fighter et autre Fatal Fury, un éditeur se lança dans la création d’un soft qui a connu de multiples conversions.

Ce jeu vous propose de prendre le contrôle d'un guerrier afin de sauver votre belle promise au sein d’arènes contre des d’autres barbares dirigés par un puissant sorcier du nom de Drax .

Conan le barbare, long métrage sorti en 1982 bénéficie de plusieurs suites et dévoilant au monde une personne hors du commun pour sa prestance physique et dont plus tard sera une star des films à budgets colossaux, ainsi que le gouverneur de la Californie, il se nomme Arnold Schwarzenegger. Pendant les années 1980, cet acteur est considéré comme un héros dans de nombreux films d’actions (Running Man, le Contrat, Kalidor,…).

 

Barbarian, the Ultimate Warrior (Le Guerrier Absolu) ou Death Sword (l’épée de la mort, nom en outre-Atlantique) profitant de ces effets de note décida d’élaborer un jeu d’action avec une ambiance clairement orientée sur la série Conan le Barbare. Au sein de ce soft, la magie opère aisément, et malgré la violence des scènes offertes aux joueurs.

 

 
 
 

Les vices au service du jeu

 

La censure n’avait pas un impact puissant à cette période et l’association « Familles de France » n’existait pas encore, Barbarian aujourd’hui aurait eu immédiatement des sanctions et un possible retrait à la vente.

En effet, la violence des coups avec cette ambiance proche du moyen-âge amenait les jeunes joueurs sur des territoires interdits. Il était possible de gagner le combat rapidement en décapitant son adversaire, attaque fatale. Un troll de couleur verte shootait dans la tête du vaincue et trainant le corps en dehors du stage.

 

D’autres exemples plus marquant à l’image de la jaquette du jeu, on voit deux personnes, le barbare incarné par Michael van Wijk et une femme dans une posture presque de soumission Maria Whittaker habillée du strict minimum.

Nous sommes loin de la série Princesse Xena, ici l’homme règne en maître. Là, des associations féministes auront pu lancer de vives critiques suite à cette présentation osée.

A l’intérieur du jeu se trouvait également un « magnifique » poster, encore une fois un argument de vente, mais aussi à la débauche ?!

La belle Maria a été un mannequin anglais, elle avait posté en position Topless, c'est-à-dire les seins nus dans un quotidien bien connu. Elle a également collaboré avec la série humoristique si british The Benny Hill Show. De plus son image a été utilisée pour un jeu de strip poker, elle a fait rêver de nombreux adolescents boutonneux.

 

 
 
 

Tranchons dans le vif

 

Derrière ce jeu qui semble être destiné aux bourrins, regorge quelques éléments bien agréables, posant en partie les bases des jeux de baston actuels, en l’occurrence Mortal Kombat avec le fait de gagner le match rapidement avec une mise à mort, sanctionnant le perdant.

Le but de ce titre se résume en quelques mois, une somptueuse princesse a été enlevée par un puissant sorcier, vous êtes un barbare et vous désirez bien sûr une compagne. Vous allez lutter dans des stages contre d’autres personnes de votre espèces, des doublures tout simplement, jusqu’à la lutte finale contre le magicien, soit sept combats.

 

Le jeu se joue de deux manières, l’une au clavier et l’autre avec un arcade stick .Ici, le saut pour esquiver les attaques ne constitue pas une réelle protection, ce manque est compensé par des roulades. Cette technique permet de faire tomber son adversaire, mais aussi d’éviter les coups. Sans appuyer sur une touche, il existe d’autres manœuvres comme se protéger le corps, la tête.

L’utilisation d’une seule touche apporte une autre panoplie d’attaques comme le coup de boule, « mouliner » son arme, coup de pied, mais aussi au dessus de la tête. Bref, pour un jeu sorti bien avant les titres cultes du genre, il mérite tout notre attention.

Pour résumé, vous trouvez 8 techniques de frappe et 2 pour la défense. Mais le point fort se place dans un final possible, à travers une manipulation bien minutée, vous décapitez l’adversaire, le tout avec du sang. Une petite animation se déroule à cet instant, un gnome envoie la tête en dehors de l’écran et traine le corps. De plus, ce petit personnage agit également à la fin de chaque joute.

 

Le combat se déroule en un seul round, votre barre de vie est représentée par six boules symbolisant votre santé, pas de temps limite. Suivant les attaques portées, vous gagnez plus ou moins de points. Vous remarquerez également le nombre de match placé au milieu de l’écran, deux serpents de couleur différents se manifestent à chaque attaque dédié à l’un des combattants (Player 1, celui de gauche, Player 2 bestiole à droite).

 

 

 
 

De nombreux supports pour un plaisir identique

 

Peu de stages pour ce titre, le moteur graphique risque de faire sourire. Les décors comme le volcan en toile de fond, ou celui en forêt s’implique clairement dans l’ambiance du barbare, ainsi que celui de l’arène où le sorcier et la princesse assistent à votre combat.

Les versions existantes n’ont guère de différences, par ailleurs, je vous conseille celle dédiée à l’Amiga, sans doute la plus facile à trouver.

 

La bande sonore a marqué les joueurs trentenaires. Le thème est certes répétitif, mais il a le mérite d’accompagner parfaitement ce titre.

Quelques bruitages légers sont presque audibles.

 

Le gameplay reste similaire sur toutes les versions, mais le choix d’une manette est fortement recommandé. La richesse des coups prouve la qualité de ce soft, et aucune version n’a eu de lacune.

 

 
 
 

Ancêtre de Street Fighter ?!

 

Malgré son ancienneté, Barbarian a posé quelques bases du jeu de combat en apportant une panoplie d’attaques avec peu de touches. L’utilisation de la décapitation a été sans doute l’un des éléments vendeur du jeu.

Ce titre permettait un mode à deux joueurs, système plus intéressant et plus amusant. Quel plaisir d’offrir une leçon à son pote, le jeu de Palace software prend toute sa saveur, car un grand nombre de personne s’échangeait le jeu (support cassette type audio).

 

Autre élément en sa faveur est sans contexte, son ambiance dotée de sa violence plutôt gratuite, les animations ne souffrent d’aucun ralentissement.

Votre personne bouge à merveille, là encore le soft a su marquer les joueurs. On retiendra également toute la polémique autour de cette violence, mais aussi par la couverture du jeu.

 
 
 
 

Le point noir réside dans la durée de vie en mode un joueur, en une petite demi-heure, vous « bouclerez » ce titre, son intérêt réside dans le multi joueurs.

La musique réalisée par Richard Joseph a « matraqué » nos oreilles suite à une répétition du thème, mais son ambiance mène bien la danse.

 

Barbarian s’intègre parfaitement dans les années 80, il s’inspire librement des films d’action rendant un hommage à un certain « gouvernator ». Le fait de mutiler son ennemi amène un plaisir limite sadique avec la décapitation et le transport du corps.

Il amène le partage du jeu, car le plaisir se trouve à deux où les joutes se déroulaient pendant des heures, un titre avant-gardiste.

 
 
 

- Inspiration de Conan le barbare,

- Prémices des jeux de baston avec une belle panoplie de coups,

- Ambiance limite adulte pour l’époque,

- Couverture aguichante,

- Jouer à deux.

- Peu de niveaux,

- Combattants identiques,

- Les copies circulant à l’époque.

 

Graphismes : 13.00/20

Maniement : 15.00/20

Son : 14.00/20

Durée de vie : 14.00/20

Scenario: -

 

Note Globale: 16.00/20

 

fin2

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  • Ancien journaliste du site feu Jeux Vidéo.fr - Réalisateur des Oldies test. Joueur ayant connu de nombreuses machines, appréciant les salles d'arcade. Le jeu vidéo est un loisir, sachez en profiter.;
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